portrait au pastel sec, un vrai défi pour moi. La photo source était surexposée à l'impression. Du coup, il a fallut composer pour les ombres et travailler en douceur avec les couleurs. Un excellent exercice. J'ai retenu cette photo pour le côté cocooning. La progression du tableau sur la page facebook
En savoir plus sur l'auteur? facebook, son site cliquez sur l'image pour connaître mon avis de lecture J'apprécie cette écriture en lâcher-prise. J'avai offert la trilogie à ma mère et je l'ai lu. De temps à autre pourquoi pas en ce qui me concerne.
Les yeux jaunes des crocodiles
Bon j’avoue, mon choix de lecture a été totalement fantaisiste. Le succès m’importait peu comme d’habitude. Ce n’est pas un moteur de lecture chez moi, ça serait même un frein. Ce qui m’a attiré, ce n’est pas non plus le résumer. Ce qui m’a attiré c’est le titre et la version très coloré de la couverture. Mon âme d’enfant a parlé. Ce n’est pas une histoire trop fatigante à suivre : une femme godiche, pleine de bons sentiments, mère de 2 enfants, se fait plaquer par son mari un beau jour. Elle n’a jamais travaillé de sa vie. Comme par hasard, sa richissime sœur, froide et hautaine, oisive en manque de reconnaissance, décide de faire appel à elle pour écrire à sa place un roman historique. Quelle aide providentielle ! Elle pourra aussi compter sur le soutien de sa voisine anglaise, ainsi que d’un étrange amoureux. C’est sans compter sur lecaractère explosif de la fille aîné qui ne va pas supporté que la tante qu’elle admire spolie sa mère. Malgré tout le mépris qu’elle affiche pour cette dernière, elle va décider de tout remettre en place. Il y aura bien sûr d’autres petites péripéties. Pourquoi ce titre ? Ben tout simplement parce que dans l’intrigue, il y en a une autre qui concerne le gougnafier de mari démissionnaire parti élever des crocodiles… Si vous vous attendez à un truc psychologique avec de profonds sentiments, un conseil passez votre chemin. A priori, c’est un truc mièvre, sans prétention, et je le confesse sans aucune honte, j’ai ADORE ! C’est léger et structuré. Il y a un rythme dans l’histoire. Alors quand vous ouvrirez ce livre : amusez-vous et ne vous prenez pas la tête.
Hakuna matata CARPE DIEM
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La valses lente des tortues
Toujours un titre et une couverture top délire. J’adore, ça fait du bien quand on passe devant en librairie. Le monde devient moins terne. C’est la suite des crocodiles. Le gougnafier a été mis hors-jeu, même si on a des nouvelles fictives de lui. Cette fois-ci, notre mère célibataire godiche a déménagé dans un quartier chic de Paris. Elle est riche et célèbre. Elle a l’air d’avoir du plomb dans la cervelle. Elle n’a aucun souci à se faire pour sa fille Hortense et la petite fait ses premières expériences. Elle rencontre des voisins étonnants et mystérieux. Elle envisage d’écrire un deuxième roman dans une poubelle. Puis tout dérape dans cette petite vie bien rangée et bien lisse. Sa sœur ne se remet toujours pas de sa déconvenue et se retrouve sous l’emprise du sinistre voisin de notre noble héroïne. Et devient son amant. Bref un nouveau rebondissement qui dévoilera un peu plus des souffrances, espoirs, déceptions des différents protagonistes. Certains prendront plus d’ampleur. Quelques péripéties fort sympathiques. Des situations rocambolesques. Une lecture pleine de détente, bien écrite et sans prise de tête. Ne cherchez pas de la grande littérature avec de belles envolées lyriques ou un palpitant thriller, seulement un moment de repos du cerveau bien mérité. Déconnectez-vous de la sombre réalité. Faites une pause avec ce roman.
HAKUNA MATATA CARPE DIEM .
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Les écureuils du central park sont tristes le lundi
Le troisième et dernier volet de la trilogie. Une couverture plus sobre. Mais un titre toujours aussi génial. Où va-t-elle chercher des idées pareilles ? J?ai été déçu par cette fin. Mon premier sentiment a été de penser qu?il aurait mieux valu s?abstenir. Il y a un amalgame assez dérangeant avec le deuxième volet. Je ne savais plus trop où j?en étais. C?est un peu tiré par les cheveux. Je me suis donc interrogé un peu plus. Je n?aime pas rester sans comprendre pourquoi je n?aime pas. Puis j?ai réalisé que d?autres protagonistes, des figurants au départ ont pris de l?espace. L?intrigue est plus centrée sur Hortense également et d?autres. L?histoire suit son chemin en devenant plus complexe. S?en est fini de ma pause cervicale et il faut revenir à la dure réalité, pas si fantasque que ça, pas si colorée. Dommage ! Tant pis je reste quand même sur ma conclusion :