Alambiqué

Aujourd'hui je vous présente un mot qui me semble plutôt bien utilisé. Il m'a juste agacé parce qu'il trainait au milieu d'autres mots. Il s'agissait encore et toujours d'une enfilade de termes dans une argumentation inexistante qui se voulait spirituelle. Voici ce que cela signifie "alambiqué": Qui recherche une subtilité excessive, qui est trop raffiné, contournée. Rien de plus! Effectivement, pour "La horde du contrevent", ça aurait pu passer. Mais, encore aurait-il fallut argumenter... Dans ce roman, comme dans "Le seigneur des anneaux" ou d'autres, on peut avoir cette impression. Mais est-ce la réalité? Si tout le roman de Damasio est considéré comme "alambiqué" que devrions-nous dire de Zola, Rousseau et d'autres? Et pourtant, ils sont inattaquables. Je suis d'accord il faut s'accrocher, mais pas à cause de son style d'écriture. Le plus souvent il s'agissait de phrases simples: Un sujet, un verbe, un complément. Et surtout le rythme est, la plupart du temps, rapide, ne laissant pas le temps à des détours. Assisterions nous à la même inversion que pour les termes de pornographie et érotisme? Le plus difficile était les changements de voix et de se repérer si les personnnages parlent à l'instant présent ou au passé. Cela demande une grande gymnastique du cerveau. Peut-être le personnage de Caracole? Mais, il l'a créé ainsi... Bref, comme d'habitude, un terme peut être choquant ou ne pas l'être à condition d'être utilisé correctement. Là, même si je n'y mets pas une grande conviction, ce n'était pas,  à mon humble avis, a propos. C'est sans doute pour cette raison que je l'ai mis dans ma collection d'abus de langage... A vous de voir...

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