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Coup de gueule!!!

14/2/16

les incohérences de Lucie Guidici
les incohérences de Lucie Guidici
les incohérences de Lucie Guidici
les incohérences de Lucie Guidici
les incohérences de Lucie Guidici
PARTAGEZ ! C’EST SA DEMANDE PERSONNELLE
Je n’aime pas afficher les gens publiquement avec leurs photos.
Mais vous constaterez dans les copies d’écran que c'est sa demande personnelle.
Son message, un hoax parmi tant d’autres, m’a choqué par le niveau d’insultes et d’incohérences qu’il représente.

Comme elle le réclame depuis début 2016, je partage son cri de désespoir d’une mère aux abois sans ressources. Mais comme nous sommes sur un site consacré au plaisir des mots, il y aura une analyse textuelle.
J’en conviens son texte est bien écrit et tout est fait pour que vous portiez fois sans réserve à son joli discours plein de pathos, jusqu’au choix de sa photo. Une jeune femme au visage bien soigné, dans un cadre plutôt somptueux, une poitrine généreuse, légèrement avancée,  un décolleté plongeant, les épaules dénudées, 5 enfants très jeune (à peine 32ans). Tout est mis en place pour vous tirer la larme à l’œil sur sa situation dramatique et son grand courage de fière travailleuse. Cela inspire confiance contrairement à un vieux travailleur bourru et dans la misère.
Faisons abstraction de toute cette mise en scène et penchons-nous sur le sens des mots. Analysons le texte en lui-même et vérifions les données dans la mesure du possible. Je ferai volontairement de la caricature pour vous inciter à vous pencher franchement sur le contenu. Et peut-être réaliserez-vous qu’elle tient le discours des paresseux, parasites en chef de notre société.
 
  1. Elle commence en expliquant que les chômeurs, ses horribles monstres tueurs d’enfants, sont des milliers et qu’il faut les exterminer. A la fin du texte, ils ne sont plus qu’une poignée insignifiante qui ne dira rien. Il faudrait savoir, ils sont un nombre réellement important et effectivement il faut faire quelque chose, ou alors ils sont un nombre insignifiant et là je ne vois pas en quoi la situation est dramatique. Ce qui m’a interpellé c’est qu’elle ne donne ni chiffres ni sources pour attester ses propos.
  2. Elle prétend qu’en arrêtant de travailler elle gagnerait plus. Elle donne suffisamment de chiffres pour nous dire que c’est faux. Elle livre sans aucune pudeur le salaire net qu’elle et son mari gagne à eux deux (plus de3000€ par mois), ils ont 5 enfants.
    1. Rien qu’avec ces deux données il nous suffit d’aller sur la CAF et de voir qu’ils touchent le maximum d’allocations.
    2. Si elle démissionne, elle ne touchera pas d’aide au chômage avant 6 mois et à condition de prouver qu’elle cherche activement un emploi.
    3. Si elle négocie son départ (rupture conventionnelle) elle pourra éventuellement obtenir une prime de licenciement (tout comme pour un licenciement économique), mais il y aura un délai de carence avant qu’elle ne touche son allocation au prorata de ce qu’elle a touché. Et de toute façon ce n’est pas un salaire plein qui lui sera octroyé par pôle emploi.
    4. Quant à la fameuse prime de précarité qui la faisait tant bondir, elle ne l’obtiendrait que temporairement, j’ai fait la simulation sur internet, il faut avoir travaillé avant.
    5. Quant à l’autre prime (RSA inactif) il est sous condition de ressources et il y a un risque pour que ça s’alourdisse.
  3. Elle se plaint que son mari, qui a un excellent poste choisi vu la technicité qui a l’air de se cacher derrière le titre (peut-être ronflant, certains sont extraordinaires), fasse une heure de route. Et dans la phrase suivante elle pleurniche par ce qu’elle est obligée de travailler à seulement 15 minutes de son domicile pour ne pas payer la cantine qui est horriblement chère d’après les revenus misérables qu’elle annonce (+ de 3000€ net par mois et ils ne peuvent pas demander d'augmentation de salaire, sinon beaucoup moins d'aides).
    1. Se rend-elle compte que des parents isolés gagnant l’astronomique somme du SMIC (comparé à son misérable salaire), n’ayant pas ses horaires de bureau et travaillant plus loin qu’elle de leur domicile mettent leur enfants à la cantine malgré tout et profitent beaucoup moins de leur compagnie ? Ils arrivent à gérer leur budget alors qu’ils perçoivent moins d’aides qu’elle à cause de complications administratives. Vu son poste ça ne devrait pas lui poser de problèmes.
  4. Elle est prompte à jeter la pierre sur ceux qui sont sans travail mais quand une femme qui a déjà 5 enfants à a-peine 32 ans on se pose aussi des questions, surtout dans notre monde moderne.
  5. Elle semble aussi se plaindre du coût de la vie :
    1. Elle vit en Lorraine. Une région considérée comme appartenant à la partie Nord de la France. Le coût de la vie, à part en région parisienne y est moins élevé pour attirer les populations.
    2. Mais elle a raison pendant qu’elle se ruine avec l’astronomique somme de 200€ par mois pour un ridicule 60m²(j'a trouvé une annoce de location), je mène la belle vie avec le minable loyer de 400€ pour un immense 40m².
  6. Elle prétend travailler dans un service de gestion du personnel. Théoriquement, cela signifie qu’elle a accès à de nombreuses ressources comptables et légales (lois, CAF, contrats de transports…) pour vérifier ce que ces salariés lui disent
    1. Elle ne remet pas en question le fait qu’ils gagnent plus à rester chez eux plutôt que venir l’admirer (Ah oui ! Il n’y a qu’elle qui doit payer le transport, la cantine…)
    2. Comment peut-elle être compétente à son poste si elle n’est pas capable de gérer son budget familial ?
  7. Elle prétend qu’elle ne renonce pas à son emploi car elle n’est pas une profiteuse, mais elle a accepté de toucher sa prime pour l’emploi, je ne pense pas qu’elle crache sur les aides de la CAF, et elle utilise le malheur des autres pour se faire passer pour une sainte.
    1. La réalité, c’est qu’elle a parfaitement conscience de mentir en proférant ses bêtises avec un fond de vérité
  8. Effectivement, il y a des abus et ça me met en rage parce que je suis pénalisé. A cause de gens comme elle, qui passent plus de temps à intriguer pour en faire le moins possible en gagnant plus, je me suis usé à la tâche. A cause des crapules comme elle, je ne peux plus faire un métier que j’aime, je touche moins de 900€ par mois, et depuis un mois la moitié car j’ai un mi-temps et à cause de longueurs administratives pôle emploi n’a pas versé mon allocation. A ma place elle se serait sans doute déjà suicidée.
  9. Alors avant de d’accuser les chômeurs de tous les maux madame Lucie Guidici commencez par balayer devant votre porte et posez-vous les bonnes questions. Si certains abusent du système maintenant, c’est parce qu’on a abusé de leur bonne volonté au travail. Ils ne font que récupérer la santé et le salaire qu’on leur a volé d’une manière peu louable.
  10. Mais vous avez raison, il faut un meilleur contrôle pour que ceux qui ont la volonté de s’en sortir puissent le faire la tête haute. Il faut que les employeurs puissent remettre leur place les incompétents comme vous madame Lucie Guidici. Parce que ce que vous avez posté est une preuve d’incompétence. Il faut que les employeurs puissent donner leur chance à ceux qui, contrairement à vous, ont réellement envie de travailler.
 
Une dernière chose Mme Lucie Guidici, je vous plains sincèrement d’être malheureuse dans votre vie à ce point. C’est vrai, je vis avec beaucoup moins d’agent que vous, dans le Sud où la vie est chère. Je ne peux pas reprendre n’importe quel emploi à cause d’une blessure au pied qui m’empêche de tenir longtemps debout . Je dois souvent faire des sacrifices. J’ai dû entamer une formation que je ne suis pas sûre de pouvoir terminer car elle dépend des accords de pôle emploi. Je suis loin d’avoir été dispensé de recherche d’emploi contrairement à ce qu’on peut penser. Les démarches ont été compliquées. J’ai dû me battre. J’ai pourtant les diplômes nécessaires pour les postes où je postule mais on me répond toujours : pas assez diplômé, pas assez spécialisé. Alors je fais ce qu’il faut. Et je ne regrette rien. Cette indemnité qui vous fait horreur, je l’ai gagné à la sueur de mon front. J’ai travaillé pour deux, pendant que d’autres se prélassaient et empochaient un salaire plus élevé que le mien.
 
Si vous perdiez votre travail, seriez-vous prête à en faire autant Mme Lucie Guidici ? ET surtout, pourriez-vous en dire autant. Vu votre prose, j’ai de forts doutes. Vous ne vous réalisez pas dans votre travail, et n’avez pas le cran de changer de voie. Moi je l’ai. Alors n’oubliez pas, Mme Lucie Guidici, si on venait à appliquer vos merveilleuses préconisations, vous seriez la première à perdre votre emploi sans espoir d’en retrouver un autre rapidement. Ceux que vous fustigez auront alors la volonté de montrer à votre employeur qu’ils ont le même cran que moi et les compétences que vous n’avez pas. Cette fois-ci, ils n’hésiteront pas à vous jeter à la rue, ils n’auront plus aucune compassion pour la mère sans ressources que vous êtes. Alors, Mme Lucie Guidici, réfléchissez bien : la rue ou votre emploi ?

Et surtout Mme Lucie Guidici, voici un article qui montre que votre prose au sujet de la prime d'activité n'est qu'un tissu de mensonges sur le site de l'express et commencez par esssayer de vivre seule avec moins de 900€/mois. Et surtout allez voir sur le site de la CAF pour savoir comment ça se passe réellement. Cela vous évitera de passer pour une parfaite idiote.
POur information, je ne peux pas cumuler les aides. Pour cela il faut être particulièrement procédurier. Et contrairement à vous, Mme Lucie Guidici, je n'ai pas de temps à perdre en procédure (il n'y a qu'à lire votre prose pour en être convaincu) et pleurnicheries. Je dois multiplier les démarches pour trouver un emploi en mettant en valeur mes compétences et en les accroissant pour intéresser les employeurs.
Et très accessoirement, si les gens ne viennent pas, c'est votre responsabilité. Interrogez vous sur la réputation de votre entreprise et la votre, ainsi que sur les conditions de travail que vous proposez, un petit tour sur info greffe en tapant votre nom sur google a été très intéressant.
 
 
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