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Le pédantisme selon le rasoir d'Okham

12/10/15

Une autre petite crise de vocabulite. N'oubliez pas que ces articles ont pour vocation de vous inciter à aller chercher les informations par vous même, à réfléchir. Jamais je ne me permettrais de vous dicter une manière de penser...

Pédant ou pédantisme avec le principe du rasoir d’Okham
Aujourd’hui je vous parle d’un mot que je n’aime pas beaucoup. Pour moi, il raisonne comme une insulte. Mais il y en a tellement qui pullulent sur le net qu’on ne peut pas ne pas ignorer ce mot.
Avant de commencer j'attire votre attention sur un fait: si on rajoute un "r" à pédant cela efface l'accent aigu et donne perdant.
Donc voici la définition :
Personne qui fait étalage d’une érudition (savoir) forcée et livresque => cuistre (pédant vaniteux et ridicule).
Bref : quelqu’un qui se contente de réciter sans comprendre ce qu’il dit. On dirait aujourd’hui quelqu’un qui se la raconte. Il ne suffit pas répéter ce qui est écrit dans les livres pour avoir l’air crédible il faut qu’il y ait aussi une véritable réflexion derrière et qu'elle se sente.
Quelques  synonymes trouvés sur le site l'internaute.com:
Suffisant:qui est associé à vaniteux, prétencieux, craneur, présomptueux... dan sle cas qui nous concerne. Et clairement définit en 2ème sens (donc pas celui de la quantité) comme prétencieux (qui a une très haute opinion de lui-même) et on peut aller très loin dans les définitions comme cela.
Cuistre: défini ainsi: pédant; homme vaniteux de son savoir. prétencieux.

En plus de vous définir ce mot, je vais l'illustrer en me permettant d’utiliser un exemple concret trouvé sur le net en utilisant le principe du rasoir d’Okham qui utilise un principe mathématique :
Un problème doit être calculable et sa solution ne doit pas contenir d’ambiguïté. On ne peut pas la contredire. Tout est net et carré : c’est une forme de robustesse du cadre.
J’ai réalisé dernièrement que je l’utilisais inconsciemment et qu’il m’a beaucoup aidé à repérer ces pédants, qui utilisent des termes sans en maîtiser le sens. Je m’en suis aperçu grâce à ma formation en « industrie de la langue » où on apprend à traiter les ambiguïtés linguistiques pour être utilisées par la machine et qui utilise cette technique. Cela permet aussi de pointer les incohérences masquées du discours.
Si après de très nombreuses tergiversations, je publie cet article, c’est parce que je n’aime pas la polémique et j’ai conscience des conséquences de telles publications. D’ailleurs, c’est pour cette raison que j’avais contacté cette gracieuse personne par message privé. Manifestement cela ne l’a pas conduit à réfléchir et a permis d’ajouter de l’eau à mon moulin.
Je m’explique :
Première application du principe
Elle s’est vantée d’appartenir à un service marketing de maison d’édition (c’est ce qu’on peut appeler le problème en terme mathématique ou de programmation). On peut en déduire ce qui suit :
  • Cela signifie qu’elle a conscience que le monde très fermé de l’édition est petit. Ceux qui ont créé des maisons d’édition sont d’anciens salariés d’autres maisons. Il est même très difficile d’y rentrer. Cela signifie qu’ils peuvent avoir gardé contact avec leur ancienne entreprise par la biais des sympathies entre collègues… De plus, il existe de nombreux regroupement qui contiennent des sous-groupes. Et que dire des sociétés de diffusions comme Interforum, Dilisco, Volumen, etc ?
    • Rappelons aussi les liens qui peuvent exister entre des écrivains publiés dans des maisons d'éditions différentes (la ligue de l'imaginaire ou les salons du livres, par exemple).
    • Certains écrivains qui ont changé de maison d'édition ont pu garder des liens de sympathie avec l'ancienne.
    • Pour information, Jean d'Ormesson est le peur de lafondatrice de la maison Héloïse d'Ormesson.
  • Qui dit marketing dit communication. Elle maîtrise donc les ficelles de la communication sur le web. Elle sait que tout ce qu’elle poste sur la toile est là Ad Vitam Aeternam. Tout le monde peut l’utilisé Ad Vitam Aeternam.
    • Dans ces conditions, quand elle a répondu à mon message, sachant qu'il n'y avait ni photo de moi, ni non évocateur, j'aurai pu être n'importe qui (y compris quelqu'un en lien avec le secteur qu'elle prétend fréquenter).
    • Elle s'est adressée à moi comme si je ne savais rien du marketing ou de l'édition. Rien ne l'indiquait dans mon message. Quand, par la suite, je lui ai précisé que je rêvais de rentrer en maison d'édition, elle n'a pas relevé et a continuer à faire comme si de rien n'était, de même que pour d'autres arguments.
(En terme de mathématique ou programmation, j’ai divisé le problème en sous problèmes).
Sous prétexte de vouloir rapidement devenir chef de basse-cour (désolé pour la qualification mais jusqu’à présent je n’en ai pas trouvé de meilleur), elle a fait le choix de s’exposer. Elle sait qu’elle risque des ennuis avec l’entreprise qui l’embauche ou qui l’embauchera. Elle a choisi de ternir son image. En se vantant de la sorte, elle m’a donné l’autorisation implicite d’utiliser ses sois-disants critiques constructives. Car de vous à moi, mettre « pigeon » en tag à un auteur sous prétexte qu’on ne l’aime pas quand on prétend travailler en maison d’édition ce n’est pas malin du tout.

Je ne fais que lui permettre d’accéder un peu plus rapidement à son statut de célébrité facile tant convoité. Cependant, après moult réflexions, je ne mets pas les copies d’écran. Je me contente de citer le plus précisément possible afin que vous puissiez la retrouver aisément sur les forums et vous faire votre propre idée de sa prose. C’est ma déontologie personnelle qui m’interdit d’aller aussi loin (peut-être qu’un jour…).

VOICI LE COMMENTAIRE DU TEXTE 1 :
 
Observez la première phrase.
Elle écrit « je lis un auteur avant de le critiquer et de descendre en flèche sa prose ».
En lisant ça je me pose une question : « a-t-elle ouvert ce live par simple curiosité ou pour nuire à la réputation d’autrui » ?
Contrairement à ce qu’elle a fait avec ce live, je suis donc allé plus loin et voilà que je lis « piège à con » et « un qui veut s’enrichir » et « faire frémir les ovaires de la ménagère de moins de 50 ans ». Là je me dit : » c’est clairement une intention de nuire. Elle répète des choses lues ou entendue sans en comprendre le sens et il y a aussi de la jalousie avec l’histoire de s’enrichir. Comment peut-t-on prétendre de manière aussi péremptoire décider des intentions d’autrui sans aucune preuve ?
Le pire est qu'elle le confirme dans l'échange de Message personnels que nous avons eu en évocant le "marketing" dont n'aurait pas bénéficier Jane Austen.  A la vue de la condition de la femme à cette époque, il est aisé de déduire qu'il y en a eu un et pas forcément des plus beaux.
Ok Musso, ce n’est pas de la grande littérature et je peux être influencée vu que  j'appécie ses écrits pour ce qu'ils sont et rien de plus. C’est très populaire comme Austen, qu’elle prétend adorer alors que manifestement elle ne sait absolument rien d’elle et de son époque. Austen c’est quand même de la littérature pour prude adolescente énamourée. Ce qui contraste étrangement avec la citation qui suit.

Le « frémissement des ovaires… », à la base, c’est pour désigner les écrits érotiques de seconde zone si je peux me permettre de parler ainsi. Si elle avait utilisé cette expression dans « la confrérie de la dague noire », j’aurai été moins choqué mais là : voir de l’érotisme dans du Musso à partir d’une culotte en dentelle, il faut le faire. Je commence à me poser des questions sur la vie sexuelle de l’auteur de la pseudo-critique.
Rasoir d’Okham :
Elle ne peut pas avoir lu le livre en entier et n’a pas l’honnêteté de l’avouer. Qu’elle n’ait pas accroché au point de ne pouvoir poursuivre n’aurait pas été dramatique. Ça arrive à tout le monde. Elle avait le droit de dire les choses simplement.
Ensuite :
  • Les ovaires sont quelque chose de fixe dans le corps humain. Donc pour les faire frémir, il faut une stimulation forte. Euh… Je ne suis pas sûre de trouver ça dans le roman qu’elle fustige.
Rasoir d’Okham :
Pour penser qu’il peut y avoir une quelconque stimulation sexuelle la dedans, j’en déduis qu’elle est particulièrement sensible sexuellement ou qu’elle est en manque.
  • La ménagère : comme je l’ai déjà dit dans un article c’est une femme qui gagne sa vie en faisant des ménages. Sincèrement après une journée de ménage, que ce soit le week-end ou le soir pour vous, vous ne pourrez pas ressentir une telle excitation sexuelle. Vous serez épuisé par votre travail. Donc avec de tel écrit en ce qui concerne la stimulation sexuelle…
Rasoir d’Okham :
Elle n’a absolument jamais fait le ménage de sa vie, pas même rangé sa chambre quand elle était enfant.
Re rasoir d’Okham :
Elle a entendu cette expression quelque part et la ressort sans en comprendre le sens.
SUITE DU COMMENTAIRE DE TEXTE 2 :

Elle recopie soigneusement la seule partie lue et prétend en avoir assez lu pour tout savoir. Wahou ! Quelle intelligence hors du commun. Elle est omnisciente. Même les critiques littéraires les plus acerbes ne semblent pas se prêter à ce jeu dangereux. Si ça se trouve grâce à ces quelques mots elle peut en déduire s'il aime les champignons ou pas. Je ne lui en veut pas, elle m'a inspiré lh'istoire du critique littéraire sur la page aujourd'hui.

Ensuite elle prend à partie l’auteur qui ne verra jamais cette diatribe et qui ne pourra donc pas répondre alors qu’on s’en prend à sa réputation. N’oublions pas qu’i se dit qui pour équilibrer la balance il faut 10 critiques positives pour 1 seule critique négative. C’est énorme !

Elle fait une grande leçon sur l’incipit. Il ne sert pas seulement à planter le décors et l’intrigue selon elle. Il serait le corps, l’essentiel du roman. A la croire rien n’est plus important que ce petit morceau du roman, le reste n eserait que fioriture. Elle utilise d’ailleurs le terme de « clé de voûte » qui comme je vous l’ai déjà défini désigne justement cet essentiel qui fait tout et qui donne tout.

Rasoir d’Okham :
Si l’incipit est si central, si prédominant voici ce qu’elle peut induire (et je ne l’érige pas comme une vérité absolue contrairement à ce qu’elle fait de sa pensée) :
  • Pas la peine de se fouler à écrire un roman complet, juste trois pauvres mots suffisent (merci pour l’avenir du roman français, j’ai peur).
  • Pourquoi perdre du temps à lire un livre en entier ? Autant ne pas forcer sa curiosité (et là j’ai peur pour l’évolution de l’humanité si elle devient incapable d’aller plus loin que 3 pauvres mots qui se suivent) et aller dans une librairie ouvrir le livre lire les premières pages et le refermer (l’industrie du livre va avoir de beaux jour grâce à ce procédé !)
 
Vous le savez sans doute déjà, je déteste me fier à un incipit. Ma curiosité naturelle me pousse toujours à aller plus loin et à snober l’ordre de lecture des séries. Selon moi, et ce n’est pas une vérité universelle, un bon livre doit être prenant n’importe où dans sa prose. Et quand je discute avec d’autres personnes étrangement, il y a un écho. Comment est-ce possible ?

Rasoir d’Okham général pour réfléchir un peu plus personnellement :
  • Comment quelqu’un qui prétend aimer les livres, travailler au service marketing (donc de la communication) d’une maison d’édition (peu importe sa taille) puisse maîtriser aussi peu sa propre communication, et ne pas s’apercevoir qu’elle peut inciter à couler une industrie qui la nourrie ? Comment peut-elle mettre en danger son emploi à ce point ?
  • Je ne comprends pas. Je suis sincèrement triste pour cette personne qui ne se rend absolument pas compte de ce qu’elle fait.
  • Le pire c’est que beaucoup la suivent parce que son texte est effectivement bien construit et qu’elle a introduit une photo très avenante d’elle-même. Elle l'a changé depuis, ce n'est plus son visage mais cela reste une joliie photo.
  • A cause de personne comme elle, mes propos que j’aimerai neutres sont mal interprétés, parce qu’elle encourage aux jeux du cirque.
  • Elle s’en prend à tous les auteurs à succès sans exceptions. Dès qu’un auteur est particulièrement mis sur le devant de la scène, elle s’en prend à lui. Je trouve ça assez écœurant.
  • Elle salie le métier de gens dont la vocation est de nous faire rêver (éditeurs, écrivains et marketing). Et non, ce ne sont pas ces auteurs que vous êtes en droit de n epas aprécier. Il en faut pour tout les goûts.

Si je tourne un peu en boucle là-dessus, c’est parce que j’aurai aimé travailler en maison d’édition. Je suis très curieuse de toute la chaîne de production du livre. On me ferme des portes à cause de petites intrigantes comme elle qui, une fois sur place, n’en assume pas les responsabilités qui vont avec.
Comme je me doute que quelque part elle se vante aussi d’avoir réussi à déchiffrer laborieusement les mélopées misogynes et mégalomanes de Balzac (« Duchesse de Langeais » avec un avant-propos très instructif sur le bonhomme chez « le livre de poche », pour ceux que cela intéresse) sans avoir rien compris, je lui adresse cette phrase dans ce style ampoulé qui ne veut rien dire :
« Mets plutôt en œuvre ta position horizontale pour évoluer dans un milieu aquatique à la poursuite d’un référentiel bondissant. »
Sur ce, n’hésitez pas à aller à la pêche aux informations avant d’apporter du crédit à ce que vous pouvez lire sur les forums. N’hésitez pas à décomposer les discours comme je viens de le faire.
Trois lignes ne suffisent pas à se faire une idée sur une écriture ou une personnalité. Le marketing est totalement dépendant des caprices des règles humaines et celles-ci sont  incontrôlables. Cela appartient au domaine des sciences cognitives et on n’est qu’au balbutiement des recherches. On ignore encore ce qui fait ou non l’engouement pour une personnalité ou une autre. Tout est très empirique et très complexe.
Beaucoup d’escroc, de gourous et autres créatures nauséabondes rodent sur le net. On a vite fait de se faire avoir. J’avoue avoir par moment cédé aux chants de ces sirènes sans consistance. Heureusement, j’ai pu reprendre mes esprits mais il y a tout de même un goût amer. Cette personne n’est sans doute pas dangereuse. Mais imaginez ! Si vous n’êtes pas capable de remettre son discours en cause, comment pouvez-vous vous prémunir contre d’autres manipulateurs plus dangereux ?

 
  J'espère que vous comprenez mieux pourquoi j'identifie cette "critique constructive" à du pedantisme. Cette personne d'une intelligence hors du commun des mortels ne sait absolument  selon moi.

voici un peu de littérature dans ce sens:
"Le pauvre pédant prend les rayons de sa bibliothèque pour ceux de la gloire." Antoine de Rivarol

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